Pourquoi je suis si heureuse de n’être jamais devenue assistante sociale

Pourquoi je suis si heureuse de n'être jamais devenue assistante sociale
J’étais assise à ma table et j’étais occupée à prendre des notes dans l’une des salles de classe qui avait été réservée pour l’événement. J’adorais écouter ces gens raconter leurs histoires, expliquer ce qu’ils faisaient dans la vie.

On est en l’an 2000, je suis en 5e, et pendant la Journée des Métiers (ou un truc comme ça), j’ai LA révélation sur ce que je veux faire plus tard. C’est décidé, ça sera assistante sociale.

Même si je suis restée longtemps fixée à cette idée, pendant 7 ans, je n’ai finalement jamais exercé ce métier.

Viens par-là, je vais te raconter pourquoi changer d’avis a été une des meilleures décisions de ma vie, et pourquoi je suis 1000 x plus heureuse d’être entrepreneure aujourd’hui.
📌 Dans cet article, je parle de mon expérience dans le social, et j’y exprime un avis assez tranché. Ce n’est que mon expérience. Ce n’est que mon avis. Je ne souhaite pas entrer dans un débat sur qui a tort et qui a raison à ce sujet.

De la révélation à la réalisation de mon rêve d’ado 🤩

Sincèrement, heureusement que je n’ai jamais été assistante sociale. J’aurais dépéri. Je me serais profondément ennuyée. J’aurais été frustrée. J’aurais fait un burnout. J’aurais fini par me réorienter.

Mais quand j’avais 13 ans, je me sentais vraiment très attirée par le métier d’assistante sociale. J’étais très attirée par les métiers de la relation d’aide en général.

Et là, ce qui me plaisait par-dessus tout, c’était ce qu’il y avait écrit dans la fiche métier que j’étais allée trouver au CDI (centre de documentation dans les collèges et lycées en France) :

Aider les gens à trouver (ou retrouver) leur autonomie.

Ça et aussi le fait d’être là pour écouter les gens et les orienter vers la solution la plus adaptée pour eux, une fois qu’on a compris leur besoin.

L’assistante sociale qui était venue présenter son métier ce jour-là avait parlé de ça aussi.

Je n’ai jamais vraiment su pourquoi le fait d’aider les gens à (re)trouver leur autonomie me plaisait autant. Avec le recul aujourd’hui je pense mieux comprendre (tu verras à la fin de l’article, quelle est ma vision pour mes clientes).

J’ai gardé cette idée en tête jusqu’à la fin de mes études. Pour moi c’était clair, et tout tracé.

En terminale, je me suis préparée pour passer le concours. Parce que pour faire ce métier, il faut entrer dans une école spécialisée, le nombre de places est limité, et on y accède en réussissant un concours. D’abord épreuve écrite, puis épreuve orale pour les candidats qui ont réussi l’écrit.

Je voulais mettre toutes mes chances de mon côté, alors j’ai passé le concours dans les deux écoles de ma région, à Mulhouse et à Strasbourg.

Cette période où je voulais devenir assistante sociale n’a été qu’une étape dans mon parcours pour trouver ma voie.

Il fallait bien commencer quelque part !

Tu vois, la plupart du temps on ne te livre pas la réponse dans une box « Trouve ta voie grâce à un quizz en 5 questions faciles » quand tu as 12 ans. 👇

Imagine qu'il te suffit de faire un petit quizz pour trouver ta voie

Le jour où on fait un métier qu’on aime vraiment, et qu’on se sent profondément connectée au quoi, au pourquoi et au comment on le fait, c’est parce qu’on a creusé nous-même pour trouver les réponses.

La plupart du temps. C’est comme une énigme géante que tu dois déchiffrer avec des indices et des symboles plus ou moins cachés dans ton quotidien, pendant plusieurs années parfois…

Je faisais partie des plus jeunes candidats, parce que la majorité des gens ne venaient pas directement du lycée. Certains avaient fait quelques premières années à la fac, d’autres étaient en train de préparer une reconversion professionnelle et avaient déjà 40 ans passés.

Et pourtant, contrairement aux statistiques qui montraient qu’un candidat de 18 ans avait assez peu de chances d’être sélectionné, j’ai été prise directement dans l’école de Mulhouse, et j’étais sur liste d’attente dans l’école de Strasbourg.

Le destin, non ? Oui et non^^.

Aaaah en fait être assistante sociale c’était pas du tout comme je croyaiiis... Au secours ! 🤢

Dès la 1e année d’études dans cette école pour futurs travailleurs sociaux, j’ai commencé par découvrir des matières qui me passionnaient… la sociologie, la psychanalyse, la psychiatrie…

J’étais à l’aise pour accueillir de nouvelles connaissances en cours, mais ça n’était pas aussi fluide sur le terrain pendant mes stages.

C’est surtout en 2e année que mon expérience en stage a été déterminante pour la suite.

Là, j’ai vu à quel point ça n’avait pas de sens pour moi de passer ma vie à faire ce métier :

🔸 Déjà, tu n’as pas le temps d’aider et de t’occuper des gens correctement (dans le social, on les appelle des « usagers »). Avec le nombre de personnes qui sollicitent un rendez-vous, c’est rare d’avoir l’opportunité de creuser avec elles ce qui coince vraiment dans leur vie.

🔸 Tu te retrouves donc cantonnée à écouter le problème dans les grandes lignes, et à voir si tu peux remplir un formulaire pour une demande d’aide financière quelconque.

🔸 D’ailleurs la plupart du temps, les gens n’en ont rien à faire de d’entamer un travail d’introspection avec toi. Ils viennent te voir parce qu’ils attendent de toi que tu leur accorde une aide pour leur loyer ou leur facture d’électricité en retard (même si tu ne décides pas grand-chose à toi toute seule).

C’est tout de suite moins passionnant de passer ton temps à mettre des pansements éphémères pour les aider, alors que tu sais très bien qu’ils vont revenir te voir quelques semaines ou mois plus tard pour les mêmes problèmes et les mêmes raisons.

Justement parce qu’ils ne font pas cette introspection, parce qu’ils ne savent même pas qu’ils ont besoin de se remettre en question, parce qu’ils n’en ont pas envie, parce qu’ils ne finissent jamais par trouver la cause de leurs problèmes.

C’est terrible et déprimant.

déceptions sur mon parcours

🔸 Je sentais bien, plus j’avançais dans mon stage, que ce dont les gens avaient vraiment besoin pour améliorer leur vie, c’était plutôt d’un psy que d’une assistante sociale.

Je ne connaissais pas le terme « développement personnel » à l’époque, pour moi la seule façon de se faire aider par un professionnel, d’y voir plus clair en soi et dans sa vie, c’était en allant voir un psychologue, un psychanalyste, etc.

Aujourd’hui j’ai une préférence pour le développement personnel.

Mais comme je viens de le dire, la plupart des gens ne sont pas intéressés par un travail sur eux-mêmes, et ils pensent que les difficultés qu’ils vivent viennent des conditions extérieures ou d’un manque de chance.

🔸 Tout ça, c’était d’autant plus déprimant pour moi que je voyais ce que j’appelais « des dynasties » dans les dossiers des « usagers ».

Ce n’était pas toujours des personnes isolées qui « n’avaient pas eu de chance », qui avaient besoin des services des travailleurs sociaux.

Il y avait aussi des familles entières, qui répétaient donc les mêmes schémas de génération en génération, qui avaient des problèmes pour gérer leur argent, qui se surendettaient, qui n’arrivaient pas à trouver ou à garder un travail, qui luttaient avec des problèmes de drogue ou d’alcool.

Je voyais bien que ça tournait pas rond, et que l’aide sociale ne pouvait pas y faire grand-chose.

Comment et pourquoi j’ai décidé de lâcher ce rêve qui ne m’aiderait jamais à m’accomplir 🤔

Finalement, ma jeunesse et mon manque d’assurance m’ont rattrapée. Je pense aussi que mes tutrices m’en demandaient trop d’un coup, mais peu importe. Je n’étais pas à la hauteur pour elles, et elles ont carrément demandé à stopper mon stage.

J’aurais dû faire 6 mois, et je n’en avais fait que 4 à ce moment-là.

Sur le coup, c’était dur à encaisser. Mais ça m’a rendu un immmmeeeeense service. Ça m’a poussée à me demander si je voulais trouver un autre stage pour compléter les 2 mois manquants, si je voulais redoubler et refaire ma 2e année…

Ou si je voulais toujours réellement faire ce métier.

Et c’est là que j’ai réalisé que non. Pour toutes les raisons que je t’ai évoquées jusqu’ici.

Sur le papier, quand j’avais 13 ans, ce métier ça avait l’air vraiment classe et très utile. Et je sais que la naissance et le développement de ce métier sont basés sur de bonnes intentions.

Mais le peu d’expérience que j’en ai eue m’a montré que la théorie et la pratique, ça n’a pas toujours grand-chose à voir ensemble.

Je ne voyais pas le sens de faire ça. Je n’avais pas de plaisir à évoluer dans ce milieu. Je me sentais impuissante autant pour moi que pour les gens que j’aurais voulu aider.

Et je voyais que l’aide sociale, au lieu d’aider à les gens à (re)trouver leur autonomie sociale, ça les maintient dans une dépendance au contraire. Dépendance financière et psychologique envers « les autres », les travailleurs sociaux, l’Etat.

A aucun moment ce système n’est conçu pour aider les gens à réaliser qu’ils ont leur propre puissance en eux. Qu’ils ont le potentiel pour changer. Qu’ils ont les réponses à l’intérieur d’eux.

J’ai appris beaucoup de choses pendant ces 2 ans d’études dans le social. Je ne regrette absolument pas d’y être allée, et d’en être partie. Ça m’a nourrie et apporté des éléments hyper importants pour alimenter ma réflexion et finir par trouver ma voie quelques années après.

Oui parce qu’un jour, j’ai découvert l’entrepreneuriat et le développement personnel.

J’ai découvert tous ces trucs paaassionnants en écoutant Radio Médecine Douce au travail, quand j’étais salariée dans des agences web. A l’époque, j’étais plutôt à la recherche d’astuces pour se soigner de façon naturelle et éviter les médicaments.

Mais j’ai découvert bien plus que ça.

Finalement, être entrepreneure est ce qui fait 1000 x sens pour moi aujourd’hui 👌

Si je suis là aujourd’hui, c’est grâce à tout mon parcours du passé, et notamment grâce à ce que j’ai entendu dans les émissions de cette web radio.

Si on prend de la hauteur pour voir ce qu’il y a derrière ce que je fais aujourd’hui :

🍀 J’aide des entrepreneures déterminées à se bouger, et conscientes qu’elles ont besoin de se remettre en question pour avancer.

🍀 Je suis libre de créer les outils qui me semblent les plus pertinents pour les aider, et je peux les modifier ou les supprimer comme et quand je veux.

🍀 J’aide des entrepreneures à impact positif, donc ça a un impact sur la société, mais sans l’approche « travailleur social » que je connaissais avant.

🍀 Quand mes clientes travaillent avec moi, je les laisse réfléchir pour trouver leurs propres réponses, et en même temps je suis là pour les guider, les orienter dans leur réflexion.

🍀 Mon travail d’orientation et d’aide commence dès la phase communication, via ma newsletter (il m’arrive très souvent de poser des questions à ma liste pour les aider à faire le point), mon blog, etc.

🍀 J’ai aussi ce rôle de « conseillère d’orientation » pendant mes séances diagnostic, pour aider l’entrepreneure en face de moi à prendre la meilleure décision pour elle et son projet, que ça soit de travailler avec moi ou pas.

Mon programme dure 5 mois, donc je n’ai aucun intérêt à convaincre quelqu’un qui ne veut pas vraiment investir dans mes services de le faire quand même, rien que parce que je n’ai pas envie de me coltiner quelqu’un qui n’est pas motivé à faire sa part dans le programme.

🍀 Au lieu d’être directement confrontée à des problématiques lourdes au quotidien, je suis au contact d’entrepreneures qui me font entrer dans leur univers, m’en font découvrir un peu plus sur leur passion, leur approche à elles.

Comme je suis une éponge énergétique et émotionnelle, et qu’en même temps je suis très portée par la découverte de nouvelles connaissances, c’est bien plus reposant, équilibré et nourrissant pour moi.

🍀 Contrairement au monde du travail social, je n’accueille pas qui veut bien prendre rendez-vous gratuitement avec moi pour bénéficier de mon aide.

Je travaille avec des clientes, donc par définition elles paient mes services. Pour ça, elles doivent passer par un process de prises de conscience qu’elles ont le pouvoir d’investir en elles-mêmes.

Elles doivent arrêter de croire « qu’elles n’ont pas l’argent ». Elles peuvent être amenées à trouver un moyen créatif de financer le programme. Ensuite, elles sont d’autant plus motivées et s’impliquent personnellement dans le programme. Elles y ont investi de l’argent, et donc elles veulent en retirer le maximum.

🍀 Je n’accueille pas qui veut bien prendre rendez-vous avec moi, car je sais que je ne serais pas efficace si je voulais aider tout le monde. Je ne le peux pas et personne ne le peut.

Donc je me suis créé mon profil de cliente idéale, avec qui je peux avoir des résultats et du plaisir à travailler. C’est quand même bien plus sympa comme ça, non ?

Et mon but, ma vision, c’est d’aider mes clientes à être plus connectées à leur leadership, à leur pouvoir à elles, pour s’en servir dans leur communication et dans leur quotidien d’entrepreneures. Pour moi, ce n’est que comme ça qu’on réussira à avoir un impact significatif et durable sur la société.

Nous devons nous autoriser à être nous-mêmes.

Nous devons nous autoriser à réussir.

Nous devons nous autoriser à faire des trucs qui font peur.

Nous devons nous autoriser à nous faire plaisir.

Et aider les autres ensuite à faire pareil.

Du coup, ce que je fais aujourd’hui correspond trait pour trait à ce qui m’attirait quand j’avais 13 ans.

Jamais de la vie je n’aurais cru devenir entrepreneure quand j’étais ado. C’était pas pour des gens comme moi. Le seul métier qui avait du sens pour moi, c’était d’être assistante sociale. Non seulement aujourd’hui, il y a dans mon activité ce qui m’attirait déjà à l’époque dans le métier d’assistante sociale, mais en plus l’expérience est encore mieux selon moi. Plus de sens, de liberté, et de défis à relever.

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 (extrait de mon programme Digital Dharma)

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Je suis Mélina,

Fondatrice de Guiding PathWord, consultante et coach pour les entrepreneures à impact positif déterminées à aller au prochain niveau dans leur communication sur le web, tout en étant authentiques et audacieuses.

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