Ce que Nietzsche peut t’enseigner sur ta communication en ligne (même si lui Internet pas connaître)

Il aimait la moustache (va voir sa photo !). Il était Balance. Il est mort 100 ans avant le bug de l’an 2000. Qu’est-ce qu’il peut bien t’apprendre sur ta communication en ligne, ce Friedrich Nietzsche ?

Ok, son côté « slasheur »^^ lui donne une touche moderne : il était philosophe (ça je savais déjà, et toi aussi certainement), mais aussi critique culturel, compositeur, poète, écrivain et philologue. (j’en ai appris des choses en ouvrant sa page Wikipédia^^).

Mais à part ça… il n’a jamais vu ni ordi, ni post viral sur Insta, il ne s’est jamais préoccupé des algos de Google…

En revanche il a dit ça :

"Celui qui ne veut agir et parler qu'avec justesse finit par ne rien faire du tout."



Et c’est pas faux.

Je sais bien que les accords toltèques t’encouragent à avoir une parole impeccable. Mais aussi à faire de ton mieux. Nietzsche semble de cet avis aussi.

Vouloir publier du contenu parfait est un des plus gros freins pour les entrepreneures qui veulent développer leur communication en ligne.

Dans cet article, je t’en dis plus sur le perfectionnisme chez les entrepreneures, ses conséquences sur leur création de contenu, et surtout… mon conseil pour t’aider à relâcher la pression sur la « justesse » de tes mots !

Tu te fatigues définitivement pour rien avec ton perfectionnisme, tu sais ?!

Tu es perfectionniste, ou tu en as souffert par le passé ? Moi oui, et je me soigne encore^^.

Je te raconte pas combien d’heures j’ai perdu à tourner en rond pour voir si mon brouillon de dissertation était assez complet au lycée, combien de temps j’ai perdu à peaufiner mes premiers articles de blog il y a quelques années… combien d’énergie j’ai dépensé « pour être sûre que ça soit suffisamment bien ». 🙄

J’en côtoie aussi régulièrement, des entrepreneures perfectionnistes. Entre celle qui n’ose pas écrire des articles de blog parce qu’elle ne se trouve pas à la hauteur d’un copywriter… Celle qui se relit 15 fois avant de publier son post sur LinkedIn au cas où elle aurait laissé une faute ou deux… Ou encore celle qui écrit, efface, et réécrit, et réefface les 3 mêmes phrases, et qui passe ¾ d’heure dessus…

Les exemples ne manquent pas. 🤷‍♀️

Le perfectionnisme ça nous handicape plus qu’autre chose.

Finalement, en étant perfectionniste, tu passes plus de temps pour une seule chose. Donc tu as moins de pratique, dans le sens : tu publies moins de contenus que quelqu’un qui n’est pas perfectionniste.

Une personne qui n’est pas perfectionniste en serait déjà 2 ou 3 contenus plus loin que toi… pendant que toi tu bidouilles encore ta mise en page et que tu te relis une 36e fois et que tu te demandes si ton idée est assez bien.

Moins de pratique = moins d’expérience = moins de résultats.

La quantité aussi permet d’améliorer la qualité.

Mais ça, les femmes entrepreneures ont du mal à l’appliquer. Nous voulons bien faire. Sans faire d’erreur.

Le problème n’est pas de vouloir bien faire. C’est de ne vouloir t’exprimer qu’avec justesse. D’être systématiquement dans la justesse, dans l’excellence, dans la qualité.

Ce n’est pas possible.

A plus grande échelle : la nature ne cherche pas à s’exprimer qu’avec justesse. Dans le tas, y a quelques poissons avec la nageoire gauche trop courte. Des arbres avec le tronc tordu (et on se demande comment ils tiennent encore debout). Des gens accros à la téléréalité (même s’ils te disent que non, non, ils regardent jamais ça 🤥).

Une chose ne peut exister sans son contraire. La justesse n’existe pas sans l’erreur. Le calme ne peut pas exister dans l’agitation.

Tu ne peux pas t’exprimer avec justesse pour tout le monde. Ce qui fait sens pour toi n’a peut-être pas de sens pour un autre. Toutes les personnes de ta communauté n’en sont peut-être pas au même point que toi. Tu ne peux pas plaire à tout le monde avec tes contenus.

Et y a toujours quelques personnes à côté de la plaque parmi tes lecteurs. Même si la majorité comprends ton point de vue, il y aura toujours quelqu’un, de temps en temps, pour te faire un retour HS sur ce que tu as publié, et te dire que ce n’est pas comme ça qu’il faut penser. Tu te demanderas si cette personne a bien lu attentivement ton texte, d’ailleurs.

Au regard de tout ça, qu’est-ce que ça veut dire, « s’exprimer avec justesse » ? Et « ne s’exprimer qu’avec justesse ? ».

Tu vois, c’est un idéal inatteignable.

On est d’accord qu’il y a des bonnes pratiques à mettre en place dans ta communication quand même, hein ! Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire d’effort pour bien te faire comprendre et proposer de la qualité à ta communauté.

Ça veut juste dire qu’il faut accepter que l’erreur fasse partie du jeu. Que ce soit toi ou ton lecteur qui la perçoive.

Les dures conséquences de ton perfectionnisme dans ta communication digitale

Je reprends la citation de Nietzsche :

Celui qui ne veut agir et parler qu'avec justesse finit par ne rien faire du tout.

En d’autres mots, si tu cherches la perfection en tout temps dans tes contenus, tu finis par ne rien faire du tout. C’est une des conséquences du perfectionnisme.

Mais ce n’est pas la seule.

 

👉 Pour commencer, créer tes contenus en cherchant la justesse à tout prix, c’est douloureux pour toi. Parce que tu es sans cesse en train d’évaluer tes idées, tes phrases, tes mots. Pour te demander : « est-ce que c’est assez ? ».

Comme tu es dans une énergie de doute, tu ne te donnes pas la réponse dont tu as véritablement besoin. C’est vraiment pénible d’écrire ses contenus quand on a peur que ça ne soit pas assez bien. D’autant plus que la communication, tu as besoin de la développer en continu !

 

👉 Ensuite, une des conséquences, c’est que tu mets un temps interminable à créer tes contenus. Oui, tu finis par le publier, cet article, ce post, cette newsletter. Mais au bout de combien d’heures de rédaction, de réécriture, de doutes ?

 

👉 L’autre conséquence qui découle des deux dernières, ça peut être que tu n’es pas au top de ta régularité. Ben oui, c’est pas évident de publier selon un rythme régulier quand c’est long et douloureux à faire ! Et comme tu es moins régulière, tu es moins présente dans l’esprit de tes clients potentiels.

 

👉 Et alors la conséquence la plus radicale… c’est que comme le dit Nietzsche dans sa citation, tu finis par ne rien dire du tout, ou dans notre champ d’application à nous, à ne rien publier du tout.

Ça peut venir de deux causes.

La première, c’est que ça t’aura tellement saoulée de te corriger, de recommencer, de douter, que tu n’es même plus motivée à publier ton contenu. Ça te sort juste par les yeux.

La deuxième, c’est que tu n’as peut-être rien réussi à écrire du tout. Tu as eu le syndrome de la page blanche ! Donc pas de texte, pas de publication. Le syndrome de la page blanche, ça provient souvent du fait que tu ne laisses pas les idées couler, tu les juges et les exécutes avant même qu’elles n’aient pu prendre forme sur ton document Word. Tu te mets la pression pour trouver le bon mot, la bonne phrase, la bonne idée. Tu te dis que tu n’arrives pas à écrire. Et ça alimente justement le fait que tu n’arrives pas à écrire.

Mon (très bon) conseil pour dépasser ton perfectionnisme et écrire de façon plus fluide !

Je te conseille d’appliquer une méthodologie de rédaction qui te permette d’avancer sereinement dans ta création de contenu, sans te faire piéger par ton envie / besoin de faire quelque chose de parfait. 😊

Par exemple, est-ce que tu savais qu’il est contre-productif de créer et corriger en même temps ? Si tu as suivi cet article un minimum, oui. Car je t’ai parlé des fois où tu écris et corriges sans cesse les mêmes phrases. Ça, c’est essayer de créer et corriger en même temps. Croire que tu peux et dois créer des phrases parfaites du premier coup.

Quand tu écris et que tu avances dans ton texte, ton cerveau est en mode « création ». Quand tu analyses ce que tu viens d’écrire et que tu changes un mot par-ci, une phrase par-là, ton cerveau est en mode « correction ».

Ton cerveau ne peut être que dans un seul mode à la fois. Sinon tu n’es pas concentrée et tu t’éparpilles.

Ça veut dire que quand tu rédiges ton texte, tu dois être à 100% en mode « création ». Dans un premier temps. C’est la raison pour laquelle je conseille à toutes mes clientes de faire un premier jet sans se juger. C’est comme ça que je rédige moi-même tous mes contenus.

Ça a changé mon expérience avec l’écriture !

Je sais que comme tout être humain, tu es habituée à te juger toutes les 4 secondes. Ce n’est pas facile d’écrire sans se juger. Ça s’apprend.

🔑 Essaie de créer tes prochains contenus comme ça, avec cette intention.

Ecris ce qui te passe par la tête, sans juger ton style ou tes idées. Ce n’est qu’un brouillon : qu’est-ce que tu risques ?

Tu verras, tu te rendras compte que certaines phrases, certains paragraphes sont déjà très bien comme ils sont. Ça a été mon constat quand j’ai appliqué ce conseil sur ma propre création de contenus.

Ça fait gagner beaucoup de temps lors de la phase « correction » !

En résumé, si tu sens que tu retombes dans les jugements et les corrections inutiles, rappelle-toi :

  • Ce n’est qu’un brouillon, tu ne risques rien à écrire une phrase mal tournée 🤷‍♀️
  • « Celui qui ne veut agir et parler qu’avec justesse finit par ne rien faire du tout. »

 

Je sais que toi, tu ne veux pas finir par ne rien faire du tout. Tu veux le publier, ce contenu. Car tu as un message qui te tient à cœur, tu veux aider les gens avec ton blog, ou tes posts ! Ta communication contribue à ta mission de vie, finalement !

Ton message sera forcément imparfait, et c’est ok. 🔥 ✨

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 (extrait de mon programme Digital Dharma)

Je suis Mélina,

Je suis Mélina,

Fondatrice de Guiding PathWord, consultante et coach pour les entrepreneures à impact positif déterminées à aller au prochain niveau dans leur communication sur le web, tout en étant authentiques et audacieuses.

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