Pourquoi tu devrais cesser d’exiger de toi-même des contenus de qualité tout le temps…
Je ne t’apprends rien, si tu veux que ta communication t’apporte de bons résultats, il te faut de bons contenus. Le truc, c’est que tu risques de ne vouloir créer et publier que des bons contenus. Tu ne veux pas publier de posts pourris, des emails inintéressants, et des articles de blog ennuyeux. Logique, tu veux pas faire fuir les gens !
Ça peut en arriver au point où tu rejettes les contenus que tu ne trouves pas assez bons. C’est un problème. 🤔
Pour commencer, comment tu sais à l’avance si ton contenu va être reçu positivement ou pas ? Communiquer, c’est oser se mouiller, prendre le risque que ça ne plaise pas à tous les coups.
Tes critères de qualité ne sont peut-être pas les critères de qualité des autres. Tu peux publier fièrement ton dernier article de blog, que tu trouves super inspirant, et faire un bide. Si ça se trouve, ton article ne plait qu’à toi-même.
Inversement, tu peux publier un article que tu trouves très bof, parce que tu penses que ton sujet est trop simple et banal, et ça peut énormément parler à tes clients idéaux, à ta grande surprise.
Ça prend du temps d’écrire des contenus pour ton site ou tes réseaux sociaux… Si tu décides de balancer à la poubelle la moitié de ce que tu fais sous prétexte que tu ne trouves pas ça assez bien, ça va être compliqué de nourrir ton blog sur une base fréquente et régulière.
Peut-être que tu n’oses même pas écrire cet article auquel tu avais pensé, parce que tu trouves que le sujet n’est pas assez intéressant. Et tu risques d’attendre longtemps avant d’avoir LA bonne idée. Du coup, ton blog n’évolue pas et ça donne l’impression que tu n’es pas dynamique.
Publier régulièrement c’est tellement important. Ça te met plus de bâtons dans les roues de publier un article de blog tous les 4 mois, parce que tu te prends trop la tête sur ce qui pourrait être digne d’être publié, que si tu publies toutes les semaines même si certains articles ne sont pas aussi bien que tu le voudrais.
Est-ce que tu avais déjà pensé à ça, est-ce que tu avais déjà vu la problématique sous cet angle ?
👉 Si tu te préoccupes plus de la qualité que de la quantité, ce n’est pas bon pour ta communication. Il faut équilibrer les deux.
Voilà 3 raisons pour lesquelles tu devrais t’autoriser à créer et publier de mauvais contenus :
1 / Tout le monde passe par une phase d’apprentissage
Je ne sais pas si tu penses savoir écrire suffisamment bien dans ta communication, mais crois-moi, ce n’est pas parce qu’on apprend à écrire à l’école primaire et qu’on a des idées pour ses posts, qu’on produit des contenus de niveau professionnel adaptés au web.
C’est top si tu as des facilités naturelles. Mais comme tout le monde, tu vas avoir besoin de te former, et d’apprendre comment améliorer tes écrits. Même les professionnels du domaine ont besoin de se remettre en question régulièrement et de se former en continu. 😎
Je parie qu’il y a un tas de choses que tu pourrais optimiser dans ta façon d’écrire, dans le choix de tes mots, etc. Après avoir découvert la partie théorique de ce qui fait un bon contenu web, tu passes logiquement par une phase d’apprentissage, de tests, d’entraînement.
Tu as reçu les infos, tu comprends intellectuellement le principe, mais ensuite tu dois intégrer ce que tu as appris et tes contenus ne seront peut-être que vaguement mieux au tout début. Et c’est en faisant que tu t’améliores.
L’écriture c’est un muscle. C’est une pratique régulière.
Personnellement, je fais du journaling tous les matins, ça m’échauffe. Je ne cherche pas la qualité au moment de faire du journaling, ce n’est pas le but. Mais ça compte dans le grand tout. Ensuite, je mets dans mon agenda des plages régulières pour créer mes contenus pour mon blog et pour LinkedIn.
Quand tu as ta routine et que tu pratiques souvent, tu te poses moins de questions, c’est plus facile, et ça contribue à renforcer la qualité de ce que tu fais.
Etant donné que tu passes par une phase d’apprentissage, tu dois nécessairement publier des contenus qui ne seront pas top au début. C’est un passage obligé pour être en mesure de créer et publier de bons contenus plus tard.
2 / Tu apprends ce qui ne marche pas, donc tu te rapproches un peu plus de ce qui marche
Si tu t’autorises à publier du contenu quoi qu’il arrive, à la fréquence que tu as décidée, il va forcément se passer quelque chose de bien. ⭐⭐
Soit tu auras ajouté des bons contenus à ton blog ou sur ton réseau social favori, soit tu auras posté quelques « mauvais contenus », et c’est très utile aussi.
Parce que plus tu testes différentes choses dans ton approche, tes sujets, ta façon d’écrire, plus tu vois ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
❌ Tu ne peux pas obtenir la formule magique qui va te permettre de publier du contenu qui vend à coup sûr.
Tu as besoin de faire des tests : il te faut des données. Ensuite, à la fin du trimestre par exemple, tu peux analyser tes données, et décider de faire davantage de ce qui fonctionne, et moins de ce qui ne fonctionne pas.
Recommence l’opération pour le trimestre d’après, et ainsi de suite. A force, tu vas pouvoir affiner de plus en plus ta stratégie, et tu pourras être de plus en plus efficace. Et tout ça, c’est à la fois grâce à tes bons et à tes mauvais contenus. ✨
3 / Tu gardes le contact avec ta communauté (👉 et ça devrait être ta priorité)
Tes « mauvais contenus » t’ont aidée à rester présente auprès de ta communauté tout au long de l’année.
C’est beaucoup plus stratégique de publier quoi qu’il arrive, que tes contenus soient bons ou moins bons, pour la simple raison qu’une de tes priorités principales devrait être de rester en contact constant avec ta communauté.
Et tu n’as pas besoin d’être parfaite pour ça. 😊😊
En la matière, un article de blog ou un post un peu plat vaut mieux que rien du tout.
A l’inverse, c’est pas très stratégique de publier uniquement quand tu penses que ton contenu mérite d’être publié, vu que c’est un grand frein pour ta régularité.
Comme tu es régulière, tu peux te construire une bonne visibilité. Et c’est là que c’est intéressant de produire du bon contenu.
Car à présent, tes bons contenus peuvent avoir la visibilité qu’ils méritent.
Imaginons que tes 3 meilleurs articles que tu as publiés cette année t’apportent la majorité de ton trafic sur ton site. C’est un exemple qui s’inspire de la règle des 80/20, qui dit qu’une minorité d’éléments apportent la majorité des résultats.
Tu pourrais te dire que tous les autres articles ne te servent pas dans ta stratégie, et que si tu les supprimais ou si tu ne les avais jamais publiés, tes résultats ne changeraient pas tant que ça.
La plupart du temps, la règle des 80/20 est intéressante. Mais ici, ça serait une mauvaise interprétation de cette règle. Pourquoi ?
Déjà, parce que tu sais que tes 3 meilleurs articles sont les meilleurs en comparaison à tous les autres. S’ils n’existaient pas, tu aurais moins de données pour déterminer ce qui est bon ou pas (d’où la raison n°2 évoquée plus tôt).
Ensuite, si tu ne publiais que 3 fois par an pour ne garder que tes 3 meilleurs contenus, tu n’aurais pas de visibilité, et tes super posts n’auraient pas d’impact. 🤷♀️
Du coup, il est clair que tes meilleurs contenus ont besoin de tous les autres, qui sont moins bons, pour produire l’effet qu’ils sont capables d’avoir dans ton entreprise.
Tes contenus mauvais ou à peine corrects, c’est comme le compost, le terreau de ton jardin. Et tes meilleurs contenus, ce sont les fleurs qui peuvent pousser dessus. 🌷
Ça a peut-être l’air paradoxal, mais si tu ne cherches qu’à créer et publier de bons contenus, tu risques de t’éloigner des résultats recherchés. Ça t’empêche peut-être de publier assez régulièrement, et ça te prends certainement une énergie de dingue, juste pour plaire à ton critique intérieur.
Au contraire, si tu t’autorises à publier des contenus régulièrement et quoi qu’il arrive, même s’ils ne sont pas au top, tu laisses de la place pour faire des tests, et tu peux même avoir de bonnes surprises ! Tester différentes approches, te laisser le temps d’apprendre, ne pas t’engluer dans le perfectionnisme, c’est ce qui va t’aider à avoir des données fiables pour voir ce qui marche vraiment et ce qui ne marche pas.
Grâce à ça, tu te donnes de réelles chances d’améliorer dramatiquement et constamment la qualité de tes contenus.